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         Le 4e
        R�giment de tirailleurs 
        �tunisiens. 
         (4e     RTT)  | 
    
    
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       Les
      tirailleurs au d�part pour la France� 
      embrassent l'�paule du r�sident g�n�ral de France M. Alapetite. 
      
      
      �(Journal le Miroir du 21 mars
      1915)
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      �La guerre de 1914-1918.� 
      �
      R�f�rence�Commandant
        R. DREVET (1922) 
        �� Eric Deroo et Pascal Le Pautremat (2005)  | 
    
    
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       Notre
      r�giment fut tour � tour appel� : r�giment de marche du 4e
      Tirailleurs, 4e r�giment de marche de Tirailleurs puis 24e r�giment de
      Tirailleurs apr�s la guerre.� 
      En ao�t 1914, il est � la 76e
      Brigade de la 38e DI; il est alors compos� de deux Bataillons
      : c'est le 4e R�giment de marche. 
      En octobre 1914, il passe � la
      Division Marocaine et re�oit du r�giment de marche de la Division
      Marocaine (7e R�giment de marche de Tirailleurs) le 5e
      Bataillon du 4e R�giment de Tirailleurs : il devient alors le
      4e R�giment de marche de Tirailleurs. Il est alors compos� des 1er,
      5e et 6e
      Bataillons du R�giment et donc bien de ce premier bataillon qui fut bas�
      � Sousse.� 
      Ce 1er Bataillon sous les ordres du commandant Cot �tait dans
      la r�gion de Fez depuis le 1er mai 1914 et en instance de
      d�part pour la Tunisie. Il quitta Oujda le 9 ao�t et fut dirig� par
      voie ferr�e sur Alger o� il re�ut des r�servistes envoy�s de Tunisie.
      Enfin, il rejoignit le r�giment de campagne en Belgique.
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       Le g�n�ral Maunoury 
      (Journal l'illustration - Coll. Ch.
      Attard)
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       Le lieutenant-colonel Daugan commanda� 
 le 4e R�giment de
      marche des tirailleurs tunisiens� 
 de
      septembre 1914 � janvier 1915 
      
      (Journal l'illustration - Coll. Ch. Attard)
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       Mais d�s son arriv�e
      sur le front, ordre est donn� de se replier des positions de Charleroi
      sur Saint-Quentin, il ne combat que dans quelques escarmouches aux
      avant-postes.� 
      Le 29 ao�t, une partie de la division est engag�e.� Le 30, d�s
      l'aube, l'ennemi attaque, fortement appuy� par de l'artillerie lourde.
      L'ordre de repli est donn�. Le d�crochage est laborieux, mais l'ennemi
      �puis� ne peut poursuivre. Le 6 septembre, le R�giment bivouaque pr�s
      de Provins ; c'est l� que l'ordre du G�n�ral Joffre est lue : on ne
      recule plus.
      Le Lieutenant-colonel Daugan prend Le commandement
      du R�giment qui vient de recevoir� des renforts de Tunisie. Reconstitu�
      en 2e ligne et jusqu'� la fin octobre, il tiendra le secteur de Paissy,
      o� le 5e Bataillon, sous les ordres du Commandant Toupnot vient le
      rejoindre le 29 octobre. 
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       "Comment
      le tirailleur met son casque" 
      
      croquis de 1915
      sur le front de Champagne 
      (Journal l'illustration - Coll. Ch. Attard)
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       Le 3 novembre, il
      participe � l'attaque de Soupir, renverse la premi�re ligne allemande et
      tient le secteur jusqu'au 16 novembre.� Le 24 novembre, il embarque
      en camions et rejoint la 1�re Division du Maroc �
      Mailly-Champagne.� Du 25
      novembre 1914 au 22 avril 1915, le R�giment tient le secteur de "la
      Pompelle" et la "Ferme d'Alger". C'est une guerre de
      tranch�es, de mines, dure, fatigante. Le 30 d�cembre, 35 hommes sont
      tu�s, 25 disparus, 40 bless�s dans l'explosion de la ferme, min�e par
      les allemands.
       
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      1915
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       Septembre
      1915 
      Le ma�tre d'�cole tunisien d'El-Djem fait
      sa pri�re� 
 dans la maison de convalescence
      pour militaires de Royan. 
      
      
      �(L'illustration - n�3786-croquis
      J. Simont)
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       Le 25 avril 1915, le
      R�giment embarque en chemin de fer. Le
      9 mai, il se porte sur Mont-Saint-EIoi, puis sur la ferme "Berthonval";
      le 6e Bataillon du capitaine Berthelon est en t�te, suivi du 1er,
      du commandant Boizot, puis du 5e du commandant Toupnot. Le 1er
      Bataillon s'installe � l'ouest de la route de B�thune. Jusqu'au 11 mai
      les engagements seront tr�s s�v�res. Du 19 mai et du 16 juin, � moins
      d'un mois d'intervalle, le 4e Tirailleurs avait ex�cut� les
      ordres de ses Chefs, s'�tait empar� des objectifs indiqu�s, et avait,
      malgr� toutes les contre-attaques, conserv� le terrain, et cela malgr�
      qu'il ait perdu : 3 Officiers sup�rieurs. 48 Officiers, 2.084
      sous-officiers caporaux et tirailleurs.
       
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    Apr�s quelques jours de repos dans la
    r�gion de Chelers, puis de Hesdin, le R�giment embarque � nouveau en
    chemin de fer et se rend dans la r�gion de Montb�liard, o� il arrive le 8
    juillet. Nouveaux affrontements, nouvelles lourdes pertes : 1 200
    tirailleurs en 2 jours !
     Le 13 septembre, le Pr�sident de la
    R�publique,� d�core de la Croix de Guerre le drapeau du 4e
    Tirailleurs et attache lui-m�me le glorieux insigne a la hampe du drapeau. 
     
    Le 25 septembre 1915, op�rant en deux d�tachements, � l'assaut du Bois
    Sabot, il enl�ve la position d'un seul �lan malgr� l'explosion de trois
    fourneaux de mine sous les pas des assaillants et fait plus de 400
    prisonniers dont 11 Officiers, prenant de nombreuses mitrailleuses, des
    minenwerfer et un mat�riel consid�rable.� 
    Entre septembre et octobre 1 884 tirailleurs seront tu�s.
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    1916
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     Le Colonel Maurice prend,
    � la date du 20 janvier 1916, le Commandement du R�giment, remplac� en f�vrier
    par le Lieutenant-colonel Dardenne. Le 29 F�vrier, le R�giment prend
    possession du secteur de la Cense; sous-secteurs : l'�couvillon, La Carmoy.
    Il y restera jusqu'au 20 juin. 
    Depuis le d�but de la guerre, le R�giment a
    particip� � plus de 20 combats et perdu 130 Officiers et pr�s de 7 000
    hommes. Au cours des grandes Batailles en Artois et en Champagne il a
    enlev� plusieurs lignes de tranch�es allemandes. Pour la 3e fois, le
    R�giment a �t� reconstitu�, pr�t � entamer de nouvelles luttes qu'il
    conduit avec �pret�, justifiant sa fi�re devise "Sans Peur et Sans
    Piti�". 
    Les r�compenses obtenues depuis le d�but de la
    guerre comprennent : 10 Croix d'Officier de la L�gion d'Honneur, 33 Croix
    de Chevalier, 97 M�dailles Militaire, 979 Citations. 
    En octobre, il est � Verdun o� il perd encore 667 hommes dans l'assaut de
    Douaumont puis � le 15 d�cembre 12 85 hommes disparaissent encore.
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    1917
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     Apr�s la Somme, le r�giment est en Champagne
    participant au combat d'Heurtebise le 24 avril . Le 9 juillet, c�est le
    1er Bataillon, sous les ordres du Commandant Vincent qui attaque devant le
    parc de Belloy en Santerre. Puis suivent des p�riodes de repos et
    d'instructions, Le Lieutenant-colonel Dardenne quitte le R�giment, le
    Commandant Aubertin, nomm� Lieutenant-colonel prend le commandement du 4e
    Tirailleurs. 
     
    Apr�s une courte p�riode de repos, il rejoint� Vaux-Varennes, le 4
    juillet la vall�e de l'Aube. Le 11 ao�t, il s'embarque en camions pour
    Verdun. 
    
    L'objectif �tait le bois
    de Lumi�res dont la lisi�re sud dominait de haut toute la r�gion. 
    le 20 ao�t 1917, sous les
    ordres du Lieutenant Colonel Aubertin,
    il enl�ve, sur une profondeur de trois kilom�tres, une s�rie de
    puissantes organisations ennemies, s'empare d'une batterie encore arm�e,
    puis, pr�tant son concours au R�giment voisin, pousse ses reconnaissances
    jusqu'aux nouvelles lignes ennemies, p�n�trant dans un village encore
    occup�. Il fait 400 prisonniers et capture 6 canons, 11 mitrailleuses et 2
    minenwerfer" 
    Le 5 septembre, le
    R�giment d�barque � Maxey-sur-Vaise (Lorraine). Le G�n�ral Daugan prend
    le commandement de la Division Marocaine. Le
    4e Tirailleurs retrouve son ancien Colonel, celui qui l'a conduit
    � la victoire au Plateau de Paissy, � Soupir, � la ferme d'Alger, �
    Arras, au Bois Sabot. Le 29 septembre, le G�n�ral P�tain passe en revue
    la Division Marocaine. Il remet au
    drapeau du 4e Tirailleurs sa troisi�me palme. 
    Le 3 octobre, le R�giment
    quitte le camp pour relever les troupes qui occupent le secteur de Flirey.
    La Division a re�u l'ordre de r�veiller ce secteur calme jusqu'alors.
    Jusqu'au 14 janvier, elle s'y emploie de tout c�ur.
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     Les fanions
    et citations du 1er bataillon de Sousse du 4e r�giment� 
 apr�s le terrible conflit
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    1918
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       Le R�giment prend une
      large part aux coups de mains, tous r�ussis, repousse victorieusement, en
      faisant des prisonniers et en tuant des ennemis, tous les raids et, cela
      malgr� le froid, la neige, les intemp�ries. 
      Lorsque la Division quitte le secteur,
      plus de deux cents prisonniers ont �t� faits, une partie importante des
      organisations allemandes a �t� d�truite, un butin consid�rable
      rapport�. 
      Sous le commandement du
      Lieutenant-Colonel Aubertin il fait preuve une fois de plus, au cours de
      la p�riode du 28 mai au 17 juin, de son remarquable moral et de son
      parfait entra�nement. Le 12 juin, apr�s les dures fatigues des combats
      pr�c�dents,� sur un front de plus de 2 kilom�tres, il fait front
      � une violente attaque allemande men�e par des effectifs quatre fois
      sup�rieurs en nombre, appuy�e par une intense pr�paration d'artillerie
      et pr�c�d�e des troupes sp�ciales d'assaut. 
      Dans le courant du mois
      d'ao�t, le 4e quitte la Lorraine pour la r�gion de la for�t
      de Compi�gne et attaque sur l'Ailette du 20 au 24 ao�t :
      Camblain-le-Fresnes, Besm�, L�Ailette marquent ses �tapes
      victorieuses. 
      Le
      31 ao�t, il attaque de nouveau, pr�s de Cr�cy-au-Mont, des positions
      �prement d�fendues par la Garde Prussienne. Apr�s une lutte acharn�e
      et au prix de lourdes pertes, il oblige l'ennemi � la retraite, s'empare
      de Cr�cy-au-Mont, la Glorie, le Paraidis, franchit le canal de l'Ailette
      sous le feu de l'ennemi et s'installe � la Ferme de Granchamp et au Bois
      de la Binette. Sa belle conduite dans cette affaire lui vaut une
      cinqui�me citation � l'Ordre de l'Arm�e. 
      Charg�, les 26, 27, 28 et 29 septembre
      1918 de la conqu�te de la partie ouest de la butte du Mesnil puis du
      Plateau de Grateuil et des pentes au sud de Marvaux, il a progress� sans
      arr�t, atteint tous ses objectifs et captur�, au cours de cette avance
      de 11 kilom�tres 838 prisonniers dont 11 Officiers, 29 canons. 12
      mlnenwerfer et de nombreuses mitrailleuses. 
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       L'Armistice le trouve
      attendant ses renforts en secteur devant l'Alsace au sud de Dannemarie. 
      Aussit�t il part en
      Savoie garder la fronti�re suisse depuis le Mont-Blanc, jusqu'aux
      Rousses, tandis que par deux fois, son drapeau avait l'honneur d'�tre
      appel� � venir saluer l'Alsace d�livr�e, � Huningue, le 21 novembre
      et � Mulhouse le 10 d�cembre. 
      Enfin, le 19 d�cembre,
      il fait tout entier son entr�e solennelle � Guebviller, au milieu des
      acclamations alsaciennes, r�alisant ce jour-l� le r�ve qui, pendant
      toute la guerre, avait soutenu sa vaillance. 
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     Palmes et
    �toiles du R�giment 
    au sortir de la Grande Guerre
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       C'est l� que vient le
      trouver le 26 d�cembre, l'ordre de rentrer imm�diatement en campagne au
      Maroc pour continuer la besogne qu'il avait interrompue en 1914.C'est du
      Maroc qu'est parti le drapeau du R�giment pour aller recevoir � Paris,
      la croix de Chevalier de la L�gion d'Honneur remise devant l'H�tel de
      Ville par le Pr�sident de la R�publique, le 13 juillet 1919, et avec
      laquelle il d�fila le lendemain sous l'Arc de Triomphe.
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     Un
    monument � la gloire des morts de la ville de Sousse durant le terrible
    conflit fut �rig� et inaugur� en juillet 1929 en pr�sence de MM. Clab�,
    Zaouche (ca�d de Sousse), Lanata, Schembri, Villain et de M. le g�n�ral
    Wildermuth et M. Ant�riou, ministre des Pensions.
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