![]() |
![]() |
La communauté catholique |
|
|
|
||
![]() |
|
|
|
|
L'église
de l'Immaculée-conception est bien là, |
||
|
|
||
Calquée sur l'administration romaine,
l'organisation de l'église catholique fit de Sousse la capitale de la
Région du Byzacène placée sous l'autorité du Primat de l'Africa, l'évêque
de Carthage. |
|||
|
Leurs membres payent l'impôt
et doivent se reconnaître par des tenues différentes. Suivent alors des
siècles de soumissions et de mise en esclavage, de commerce et de
négociations qui malheureusement laissèrent place à Sousse comme
ailleurs, à bien des espoirs et biens des souffrances. |
||
|
|||
Mais en réalité, le véritable créateur de la Paroisse fut le Père Agostino da Reggio di Emilia, ami disait-on de Camillo Benso, comte de Cavour et Enrico Cialdini, il s'était fait prêtre à la suite d'un grand désespoir amoureux. Installé le 26 octobre 1856, il restera dans la ville jusqu'à sa mort le 17 août 1882. Il eut pour successeur le père Raffaele da Malta, qui fut le dernier Capucin qui administra la paroisse (1882-1887). |
|||
|
|||
|
|||
L'Institut St Joseph de l'apparition |
|||
|
|||
Une maison des sœurs de Saint-Joseph de l'Apparition s'installa aussi dans la ville en 1842 et fut dirigée par Mère Hélène Loubens, puis en 1858 par sœur Joséphine Daffis. Elle ne comptait que trois sœurs lors de cette création, Sœur Joséphine Daffis, Sœur Élisabeth de Chamoin et sœur Rose mais leur dévouement fut immense. |
|||
|
|||
Le réfectoire du pensionnat de l'institut de St Joseph de l'apparition |
|||
A
côté d'un dispensaire fut aussi créée une petite école. Une vingtaine de jeunes filles dont
les parents aisés pouvaient payer une pension et une trentaine d'autres, sans la moindre
rétribution, suivirent les premiers cours. Elles étaient italiennes,
maltaises, françaises et israélites. Car les sœurs respectaient toutes
croyances et la leur n'influait pas sur leur enseignement. Les religieuses furent extrêmement actives auprès des plus démunis et soignèrent de leur mieux les habitants lors des épidémies du terrible choléra de 1850 ou 1865, plusieurs y laissèrent leur vie. Très vite la population apprit à les respecter et à les protéger. |
|||
|
|||
Dans la cour de l'institut de St Joseph de l'apparition |
|||
Mais
en 1860, la communauté chrétienne se
réunit toujours dans son humble chapelle dans l'arrière cour d'une maison
particulière. Le père de
Reggio et M. Espina,
vice-consul de France à Sousse adressèrent une requête au Bey pour la
construction d'une église, requête qui leur fut accordée. |
|||
|
|||
Deux
prêtres de Sousse méditent sur la terrasse de leur église
|
|||
|
|||
En
1886, Victor Guérin rend compte que l' école des sœurs de Saint-Joseph
de l'Apparition compte : 140 élèves
dont 49 françaises, 44 italiennes et 51 maltaises et note que l'infatigable
sœur Joséphine (elle a près de 80 ans) a le désir de créer deux
hospices pour enfants et soigne encore de sa main les indigents de quelque
race ou religion qu'ils soient. Elle décédera le 6 décembre 1894 non
sans avoir été solennellement décorée de la légion d'honneur pour les
multiples services qu'elle avait rendu à sa chère ville de Sousse. |
|||
|
|
||
|
|
||
|
|||
|
|